"Il est au sein des bois un charme solitaire
Un pur ravissement aux confins du désert
Et de douces présences où nul ne s'aventure
Au bord de l'océan qui gronde et qui murmure
Sans cesser d'aimer l'homme, j'adore la Nature"

Citation de Lord Byron
(préface de "Into the wild" le film de Sean Penn)

mardi 15 mars 2011

La maison de la mer

Aujourd'hui au programme visite de la "Maison de la mer" à Grand Fort Philippe, Monsieur Jean-Marie Fournier nous a ouvert les portes de ce musée consacré aux pêcheurs Grand-fort-Philippois et nous a guidé à travers l'histoire, avec passion cet ancien capitaine de navire nous a raconté les fameuses campagnes vers l'Islande, dites pêche "à" Islande du XIXème siècle, pour pêcher la morue, les marins pêcheurs partaient pour 6 mois (de mars à septembre) sur des bateaux à voiles que nous avons pu admirer en photos ou en maquettes.

les bateaux : les dundees

la maquette d'un bateau plus récent

Le départ des campagnes de pêche était généralement donné après les fêtes de Carnaval, et le retour se faisait en septembre, au moment de "la ducasse" !
Pendant 6 mois les familles des marins vivaient dans l'angoisse car certains ne reviendraient pas de ces périlleux voyages ...






En Islande les pêcheurs devaient affronter le mauvais temps, les tempêtes, le froid, la houle... Le travail était harassant, d'abord pêcher depuis le bord du bateau avec des lignes munis d'appâts, chaque poisson pesant une vingtaine de Kilos ... il fallait maintenir le bateau au dessus des poissons et le laisser dériver, puis une fois le poisson chargé à bord il fallait le préparer aussitôt donc le saler pour qu'il se conserve longtemps, la dose de sel devait être proportionnelle à la taille des poissons au risque de perdre la qualité...




un marin et son équipement typique, à la bouche un "brûle gueule" pour se réchauffer



Le sommeil était de courte durée et toujours sur le bateau bercé au gré des vagues.
Au bout de 3 mois environ le bateau accostait dans un Fjord afin de refaire des réserves en eau et les marins en profiter pour laver leur linge et se soigner à l'hôpital qui leur était destiné.




De nombreux marins furent blessés pendant ces campagnes en Islande et certains y ont même laissé la vie comme en témoigne les 42 tombes du cimetière français sur place...

Les nombreux outils du musée permettent de se rendre compte de la taille des poissons, notamment les fameux "requins taupes"  qu'on appâtait avec des harengs entiers.



Merci encore à monsieur Fournier pour cette visite !!

Pour en savoir encore plus :

 sur la pêche "à Islande" vous pouvez consulter la page dédiée sur le site officiel de la ville de Dunkerque.

Mais aussi ce blog "De la grande pêche à Pierre Loti" avec des images d'époque de qualité !

Les "mousses" qui embarquaient sur les navires avaient l'âge de nos collégiens !

enfin le célèbre livre "pêcheur d'Islande"  dont les illustrations sont à découvrir !



Je termine ce message en souhaitant la bienvenue à Brunella Fournier de 6è2 qui prend la place de Sophie suite à son départ. 

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